Un ralentissement sur la collecte de SCPI en 2020 ?

Les premiers mois de l’année 2020 ont été difficiles pour les SCPI (excepté janvier et la première moitié de février) et ce, particulièrement au niveau de la collecte. Les investisseurs ont en effet mis en veille tout projet d’investissement, que ce soit en SCPI ou dans tout autre véhicule de placement. Cela en raison de la crise sanitaire ayant dégénéré en crise économique à graves répercussions, non seulement au niveau local mais à l’échelle internationale.

Au premier semestre, la baisse pour la collecte est de 8% pour l’ensemble des SCPI et des OPCI. En ce qui concerne particulièrement les SCPI, cette collecte est de seulement 3.43 milliards d’euros, soit 20% de moins que celle de l’année précédente à la même période.

Temps d’observation pour la majorité des investisseurs

Les investisseurs s’accordent ce temps de réflexion pour observer l’évolution des SCPI, leur comportement face à la crise et l’érosion éventuelle de leur rendement. À l’opposé de la diminution des collectes, les transactions sur le marché secondaire ont, quant à elles, donné lieu à de plus importants volumes. Nombreux sont ceux qui ont cédé leurs parts afin d’échapper à une éventuelle perte en capital – ce qui n’a pourtant pas eu lieu pour les SCPI. Les valeurs sont restées positives, et toujours au-dessus de 3%, voire plus, en ce qui concerne les rendements. Certains investisseurs ont su saisir cette opportunité en acquérant les parts revendues sur le marché secondaire à des prix revus à la baisse.

Bourse De, Crise Financière, Covid-19

La crise sanitaire et économique n’a pas résonné sur la plupart des SCPI en effet, bien que certaines d’entre elles aient dû faire face au report des loyers de certains locataires en difficulté. Ce qui ne les a pas gravement affectés en raison de leur très intéressante stratégie de diversification. Les performances des SCPI se maintiennent d’ailleurs à un niveau impressionnant, ce qui fait d’elles des produits invulnérables aux aléas économiques, à placer désormais dans son portefeuille en prenant toutefois soin d’analyser certains paramètres-clés, dont la composition du parc, c’est-à-dire en termes de spécificité des immeubles et des locataires.

Le ralentissement de la collecte : quels effets positifs ?

Depuis plusieurs années déjà, l’engouement des investisseurs pour les SCPI s’est fait ressentir, générant de nouveaux records de collecte à chaque nouvelle année. Celle de 2018 a atteint un certain pic, contraignant les sociétés de gestion à ralentir ladite collecte afin de prendre le temps de proposer les meilleures offres par rapport à l’acquisition des meilleurs immobiliers.

Cette accalmie en début de semestre 2020 lui aussi est ainsi bénéfique pour les sociétés de gestion qui ont eu l’occasion de saisir de nombreuses opportunités sur le marché de l’immobilier, que ce soit sur le plan local ou à l’étranger. Les cours ont diminué dans certaines régions, l’occasion pour les opérateurs de découvrir de nouvelles pépites et de les intégrer dans leur parc suivant des conditions avantageuses.

Les opérateurs ont également eu le temps de bien analyser le profil des locataires existants ainsi que de ceux à venir, compte tenu de la nouvelle donne en matière de secteurs porteurs et de ceux paralysés. Le but est de se reconstituer un parc de qualité et encore plus résilient, face à une éventuelle nouvelle dégradation de la situation sanitaire et économique. On pourra ainsi parler d’effet positif de la baisse de la collecte pour les sociétés de gestion.

Quant aux investisseurs, les conseillers en gestion de patrimoine leur recommandent de mettre eux-mêmes en place leur propre stratégie quant au choix des SCPI qu’ils auront pris soin de sélectionner en fonction de leurs propres attentes et de leur propre situation.

Pourquoi vous devez investir dans les EHPAD : les facteurs clés du succès

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Les seniors en perte d’autonomie sont nombreux à rejoindre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Ils y sont en effet accueillis conformément à leur situation de dépendance, qu’elle soit partielle ou totale. Ils y reçoivent les soins et les suivis au quotidien, dans un environnement spécialement adapté à leurs besoins. Cela quel que soit le statut de (un EHPAD conventionné, vous placez votre argent dans la qualité et par conséquent, dans un actif tangible pérenne, puisqu’il bénéficie entre autres de l’appui de l’État. Ce, en contrepartie de la signature de cet accord susmentionné.

L’EHPAD étant un logement meublé, équipé et totalement géré par son exploitant, l’investisseur est délesté de toute charge afférente à la mise en location et à la gestion de baux. L’acquisition, l’entretien, la rénovation et la revente sont également endossés par l’exploitant. En revanche, l’investisseur bénéficie de tous les avantages de la location meublée, dont le rendement d’une part, et la défiscalisation issue du statut de LMNP d’autre part.

 

Les facteurs clés du succès

Les EHPAD se différencient des autres structures telles que les maisons de retraite, les EHPA (établissement d’hébergement pour personnes âgées), les MAPA (maisons d’accueil pour personnes âgées) ou encore les MAPAD (maisons d’accueil pour personnes âgées dépendantes). En effet, les EHPAD ont été conçus en réponse aux attentes et aux exigences des seniors d’aujourd’hui, et privilégient la modernité et la sécurité. De plus, ils sont médicalisés et ont la capacité d’accueillir des seniors dépendants grâce à leur aménagement et à la mise à disposition d’une équipe spécialement formée à cet effet. En plus du personnel médical affecté à l’EHPAD, un personnel paramédical spécialisé est également à la disposition des seniors en fonction de leurs besoins.

C’est l’augmentation de la population vieillissante qui fait le succès des EHPAD. Environ 13.4 millions de seniors ont atteint l’âge de 65 ans au 1er janvier 2019 selon les statistiques de l’INSEE. Ce qui représente 20% de la population. De manière générale, les seniors demeurent encore autonomes jusqu’à l’âge de 70 ans, tandis que la dépendance ne se déclenche qu’à partir de l’âge de 75 ans à 80 ans pour la majorité d’entre eux. Du fait de cette demande grandissante, les lits demeurent insuffisants et les chambres se remplissent rapidement, donnant lieu à un taux de remplissage et d’occupation quasi proche des 100%. On n’observe généralement pas de turnover dans les EHPAD – à la différence des logements classiques ; les résidents choisissent d’y loger pour le long terme et jusqu’à leur fin de vie pour une grande majorité d’entre eux.

Par ailleurs, les EHPAD ne cessent d’innover, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle) [...]

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